Centre d'exposition Université de Montréal
imprimante

Murale

Auteur
Gérald Zahnd

Année
1966

Médium
Sculpture
Métal et peinture

Dimensions
129 x 410 cm

Collection d'œuvres d'art de l'Université de Montréal

Emplacement
Garage Louis-Colin
Œuvre sur la carte

Accessibilité
En tout temps

Durée de la vidéo : 33s

Vidéo de l’œuvre

Commentaire audio

   

Description de l'œuvre

Au détour du corridor d’un garage, l’œuvre surprend et illumine l’espace. Elle se situe dans la lignée du courant pictural nommé abstraction géométrique avec ses couleurs en aplat où le noir est éclairé par du bleu, du rouge, du blanc et du jaune.

Les formes géométriques en métal plié, parfois juxtaposées, parfois légèrement espacées, lui donnent du volume.

Le titre neutre de l’œuvre renvoie à une signification uniquement formelle. Les matériaux résistants démontrent aussi le souci de l’artiste de s’adapter aux contraintes de durée et de résistance nécessaire pour les œuvres intégrées à l’architecture.

L’œuvre se détache bien des cannelures du mur de béton brut et des lattes en bois du plafond.

Courant artistique

L’histoire de l’œuvre

À son arrivée au Québec, Gérald Zahnd travaille dans les ateliers Claude Théberge. Ces ateliers réunissent des artistes de plusieurs horizons qui partagent un espace de travail. Il y règne un esprit de collaboration proche du Bauhaus. C’est très certainement à cause du travail de Zahnd dans ces ateliers que la murale a longtemps été attribuée à Claude Théberge.

On ignore quand l’œuvre a été déménagée pour être installée dans cette section du garage Louis-Colin. Compte tenu de la date de réalisation, se pourrait-il qu’elle ait été réalisée au moment de la construction du pavillon Claire-McNicoll ? A-t-elle été déménagée lors d’une modification de l’édifice ? Difficile de le savoir, l’artiste ayant oublié le contexte de réalisation.

Résolument abstraite

Par ses formes géométriques et ses couleurs franches en aplat, cette œuvre se rattache à l’abstraction géométrique qui associe recherche géométrique et simplification de la forme. Elle représente une partie significative de l’art abstrait au xxe siècle. La peinture est pensée en terme de construction et non de représentation.

On peut aussi rattacher cette murale au mouvement De Stijl (en néerlandais « le style »). Ce mouvement a pour ambition de donner un sens nouveau aux arts en les rapprochant du désir de destruction du figuratif, et de l’utilisation de couleurs et de formes « pures ». Il a profondément influencé l’architecture du xxe siècle.

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