Centre d'exposition Université de Montréal
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Pavillon 3200, rue Jean-Brillant

Construction :

1968

Architectes :

Beauvais et Lusignan
Aménagement de la Place de la Laurentienne : Jean-Claude La Haye

Bâtiment

Le pavillon 3200, rue Jean-Brillant abrite des salles de cours, des amphithéâtres et des services comme une cafétéria, une librairie et les locaux de l’association étudiante. Il a été construit par les architectes Beauvais et Lusignan en même temps que les pavillons Maximilien-Caron et Lionel-Groulx.

Remarquez

  • L’architecture de brique et de béton qui unit les trois pavillons.
  • Les façades animées par la saillie des panneaux de béton brut clair qui contraste avec la brique brune.
  • Les fenêtres sur les côtés de ces panneaux.
  • L’aménagement de la Place de la Laurentienne qui facilite la transition entre les trois pavillons.
  • La sculpture de Walter Yarwood installée sur la Place de la Laurentienne, devant les fenêtres de la cafétéria.
  • La murale de Jacques de Tonnancour dans le hall d’entrée du pavillon.
  • La peinture de Carlos de Vilallonga sur le mur du corridor qui relie le bâtiment au pavillon des HEC.
  • La peinture de Reynald Connolly à l’entrée de la cafétéria au 2e étage.

Œuvres

Architectes

Beauvais et Lusignan
Sur le campus de l’Université de Montréal, la firme a participé aux projets suivants :

D'où vient ce nom

Jean Brillant (1890-1918)

Le nom du pavillon fait référence à son adresse civique : 3200, Jean-Brillant. La rue a été nommée en 1933, en mémoire du lieutenant Jean Brillant, originaire d'Assemetquaghan, dans le comté de Rimouski. Après une formation militaire, Jean Brillant s’embarque pour la France. Il devient officier du 22e bataillon, la seule unité d’infanterie canadienne-française à servir sur les champs de bataille durant la Première Guerre mondiale. Il participe les 8 et 9 août 1918 à la bataille d'Amiens où les Alliés sont victorieux. Blessé, il refuse à plusieurs reprises de quitter le champ de bataille et meurt au combat. « Pour bravoure exceptionnelle et zèle infatigable dans l’accomplissement de son devoir », Jean Brillant reçoit à titre posthume la croix Victoria, la plus haute décoration britannique. Ses restes reposent au cimetière militaire d’Amiens.

La Ville de Montréal a aussi donné, en 1967, son nom au parc situé à proximité du campus et qui donne sur la rue Jean-Brillant. Son souvenir est conservé aujourd’hui de diverses manières et à maints endroits au Québec.

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