Centre d'exposition Université de Montréal
imprimante

Maxime Real del Sarte

Né en 1888 à Paris, France, décédé en 1954 dans les Pyrénées

Démarche artistique

La carrière de l’artiste est interrompue par la Première Guerre mondiale. De retour du front, malgré son amputation, Maxime Real del Sarte termine une œuvre commencée en 1914, Le Premier toit, qui reçoit le Grand Prix national des Beaux-arts en 1921. La popularité de l’artiste va grandissant et celui-ci reçoit de nombreuses commandes, dont plusieurs monuments commémoratifs. Maxime Real del Sarte privilégie dans ses œuvres les lignes épurées, les compositions en hauteur pour symboliser l’élévation de l’âme. Sa carrière s’étend jusqu’aux années 1950. Il se révèle probablement le sculpteur de sa génération ayant dressé le plus de monuments à travers la France. Bien que de facture traditionnelle, sa production artistique s’inscrit dans le mouvement en France du renouveau de l’art sacré après la Première Guerre mondiale.

Œuvre

Biographie

Maxime Real del Sarte a grandi dans une famille ouverte au monde de l’art. Il comptait parmi ses ancêtres le peintre Andrea del Sarto que François 1er avait fait venir d’Italie. Real del Sarte est le neveu du compositeur Georges Bizet et le disciple préféré du sculpteur Paul Landowski, directeur de l’École des beaux-arts de Paris en 1939 et auteur du Christ rédempteur de Rio de Janeiro.

Maxime Real Del Sarte entre à l’École des beaux-arts de Paris en 1908 et devient président des Camelots du Roi. Très proche de l’Action française, un mouvement nationaliste et monarchique, il s’est retrouvé en prison à quelques reprises. Aujourd’hui, l’université d’été de l’Action française porte son nom.

Blessé sur le front de Verdun, Maxime Real del Sarte est amputé de l’avant-bras gauche en 1916. Il n’en continue pas moins son travail de sculpteur. Modelant la maquette lui-même, il confie à d’autres le travail au ciseau. Il est l’auteur de plus d’une centaine de monuments à caractère historique, patriotique et religieux sur le territoire français.

Catholique fervent, l’artiste voue un culte particulier à Jeanne d’Arc qui représente pour lui le patriotisme français et la foi catholique. Il fonde une association nommée « Les Compagnons de Jeanne d’Arc ».

© Tous droits réservés 2010, Centre d'exposition de l'Université de Montréal